L’obésité, première épidémie mondiale de l’histoire

Notre environnement est-il devenu « obésogène » ?

L’obésité est devenue la plus grande épidémie mondiale, voilà ce que nous disent les chiffres

Chaque année, plus de 320 000 personnes meurent prématurément des suites de l’obésité en Europe contre 400 000 aux États-Unis, où 20 % des enfants sont obèses.

Le lien entre obésité et le diabète type 2 est scientifiquement établi dans 90 % des cas.

Le surpoids et l’obésité sont reconnus comme des facteurs de risque de développer certains types de cancers. Malheureusement, de nombreuses personnes y sont confrontées.

Des résultats publiés dans la très sérieuse revue médicale The New England Journal of Medicine.

Dans une nouvelle évaluation du Centre international de la recherche sur le cancer (CIRC/IARC) basé en France, les chercheurs ont réalisé une méta-analyse et ont étudié les données médicales de plus d’un millier d’études réalisées sur le lien entre surpoids et risque de cancer.

9 % des cancers chez les femmes en Amérique du Nord, en Europe et au Proche-Orient seraient liés à l’obésité. En 2002, les mêmes chercheurs avaient révélé que l’excès de poids était lié au cancer du côlon, de l’œsophage, du rein, du sein et de l’utérus. Cette nouvelle étude accuse l’obésité d’être aussi responsable des cancers de l’estomac, du foie, de la vésicule biliaire, du pancréas, de l’ovaire, du méningiome (un type de tumeur du cerveau), du cancer de la thyroïde et du cancer du sang myélome multiple.

Une autre publication du centre de prévention et du contrôle des maladies (CDC) américain qui affirme que surpoids et obésité vont clairement de pair avec une élévation du risque de plus de 10 types de cancers, majoritairement digestifs ou hormono-dépendants ; ils seraient associés par des preuves solides avec le surpoids. Selon les chercheurs, une incertitude substantielle persisterait pour les autres formes de cancer.

Ces cancers représentent 40 % des cancers diagnostiqués aux États-Unis (55 % pour les femmes et 24 % pour les hommes), et leur incidence a augmenté de 7 % entre 2005 et 2014, toujours selon le CDC. Deux sur trois se déclarent entre 50 et 74 ans.

Maintenir son poids est une démarche préventive pour lutter contre le cancer.

Mais pourquoi grossit-on ?

Beaucoup ont l’image de personnes qui mangent trop ou mal, ou qui manquent de volonté pour faire des exercices, et pensent que leur problème est hormonal ou héréditaire, soit un peu tout ça. Mais aujourd’hui, on peut rajouter le microbiote.

L’intestin le chaînon manquant

Des recherches fascinantes ont montré que l’équilibre de notre microbiote intestinal et sa diversité jouent un rôle déterminant dans la prise de poids. De nombreux scientifiques constatent que lorsqu’on rééquilibre le microbiote intestinal, la perte de poids se fait facilement et de façon durable. Les études dans ce domaine sont nombreuses. Une grande partie de ce que les scientifiques savent ou suspectent concernant le rôle du microbiote dans la prise de poids provient d’études menées sur des souris.

Dans une étude publiée dans Science en 2013, on a transplanté du matériel fécal de jumeaux humains, l’un gros, l’autre maigre, sur des souris sans flore intestinale. La souris qui a reçu le matériel fécal du jumeau obèse est devenue obèse et l’autre souris est restée mince. Ensuite, les chercheurs ont nourri les souris obèses avec 2 régimes alimentaires différents, l’un riche en fibres et pauvre en graisses saturées et l’autre riche en gras et pauvre en fibres. La souris obèse avec le régime riche en fibres a pu redevenir progressivement mince. C’est la première fois que, de façon expérimentale en laboratoire, on a pu démontrer que la minceur pouvait être transférable, mais seulement en présence d’un régime qui nourrit la flore intestinale.

Les études menées suggèrent qu’il existe bien une boucle de rétroaction entre le régime alimentaire, le microbiote et le métabolisme. Les chercheurs ont pu observer que les souris qui ne possédaient pas de microbiote étaient plus maigres que les souris qui en possédaient un. Et ceci, même quand les souris exemptes de microbiote étaient alimentées avec une alimentation plus grasse et plus calorique. Lorsque les chercheurs ont transmis le microbiote d’une souris obèse aux souris dépourvues de microbiote, celles-ci développaient une masse graisseuse plus importante que les souris inoculées avec le microbiote d’une souris maigre, et même en recevant une quantité équivalente de nourriture. Par contre lorsque les scientifiques ont permis aux bactéries issues des souris maigres d’envahir le microbiote des souris obèses, ils ont pu observer un arrêt de la prise de graisse. Ils ont même observé que le microbiote pouvait changer en à peine une journée.

Toutes ces expériences démontrent que le microbiote joue un rôle important dans la prise de graisse, mais surtout qu’il est possible d’agir sur celui-ci pour stopper la prise de poids.

Les mêmes mécanismes ont été observés chez l’homme :

En cas de diarrhée post-antibiothérapie liée à la bactérie pathogène Clostriduim difficile, les médecins proposent parfois de faire une transplantation fécale, c’est-à-dire d’injecter des bactéries provenant de selles d’un donneur sain dans le côlon. C’est en quelque sorte un don de microbiote.

C’est ce qui est arrivé à une femme maigre qui a été traitée par une transplantation fécale issue des selles de sa fille obèse. On s’est alors aperçu qu’après la transplantation fécale, cette femme a développé rapidement une obésité, sans pour autant modifier quoi que ce soit à son alimentation.

C’est donc bien de la qualité de la flore intestinale dont dépend la prise de poids.

Les causes d’un microbiote déséquilibré sont nombreuses, mais les principales sont la surabondance alimentaire proposée par l’industrie agroalimentaire, toujours plus de produits gras, sucrés et bourrés d’addictifs, tout comme elle prépare le lit des nombreuses pathologies.

Ces résultats pourraient avoir une incidence importante sur la population mondiale. « Dans le monde entier, on estime que 640 millions d’adultes et 110 millions d’enfants sont obèses, dont un tiers des adultes et des enfants aux États-Unis ».

Merci de votre temps, à très vite !

Jérôme.B créateur du site le pouvoir des aliments.

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Source :

https://www.sciencesetavenir.fr/

http://www.lanutrition-sante.ch/surpoids-et-obesite-et-si-cetait-lintestin/

https://www.topsante.com/medecine/cancers/cancer/l-obesite-serait-liee-a-huit-cancers-613003

http://who.int/features/factfiles/obesity/fr/

https://www;cdc;gov/vitalsigns/pdf2017-10-vitalsigns.pdf

Livre:

Manger microbiote du Dr Richard Haddad

Changez d’alimentation Dr Henri Joyeux

Paléobiotique de Marion Kaplan

Révélation santé&bien-être n°20 mai 2018

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